• Le pire était donc encore possible

     

    Le pire était donc encore possible

     

    Pré-rentrée bâclée pour les enseignants comme pour les élèves, pseudo accueil en l'absence d'emploi du temps et cela jusqu'au 12 septembre, erreurs multiples y compris dans les services, absence d'anticipation, de prise en compte des réunions préparatoires qui en juin et juillet permettent d'effectuer une « vraie » rentrée, les aberrations ne se comptent plus.

     

     

     

    Dans l'approximation et la confusion totale de cette rentrée délirante, les propositions des personnels visant à décaler puis étaler la rentrée sont soit rejetées soit interprétées par les autorités comme un refus de reprendre le travail.

     

    La demande d'audience à l'Inspection académique se solde par l'injonction d'effectuer la rentrée dans la plus grande approximation afin de sauver les apparences... mais personne n'est dupe.

     

     

     

    Le chaos de la rentrée laisse à penser que l'essentiel du travail de direction, d'encadrement, de prise en considération des difficultés présentes et à venir des élèves ne sera pas effectué convenablement.

     

    L'organisation de certaines séances de cours, de la vie scolaire, la gestion de l'absentéisme, la mise en place des séances d'accompagnement personnalisé sont dès lors relégués car les priorités sont ailleurs... dans l'urgence. Et pourtant nous avons déjà connu les mêmes difficultés lors de la rentrée précédente.

     

     

     

    Les personnels ont été contraints d'accepter l'année dernière un changement de la grille horaire dont la direction prétendait qu'il permettrait une amélioration des conditions d'enseignement pour tous, à la fois dans le positionnement des cours et dans la gestion des salles des classes.

     

    Dans certains cas, les élèves ont été contraints de changer d'options pour permettre de faire tourner l'emploi du temps des classes. Et pourtant, il manque encore des heures légales à certaines classes.

     

     

     

    Les EDT font apparaître au final une situation particulièrement dégradée et une régression.

     

    Multiplication des cours de 8h00 à 18h00, innombrables plages horaires vacantes, des cours d'une heure et demi qui ne permettent pas de prendre les récréations et qui génèrent une circulation continue au sein de l'établissement, des heures qui s'enchaînent dans la même discipline (7h00), concentration des heures disciplinaires sur deux jours, etc.

     

    Les élèves s'inquiètent de ne pas trouver les navettes aux bons horaires, alors que promesses avaient été données que cette question serait résolue à la rentrée.

     

    Les vœux de service des enseignants ont été souvent non satisfaits et traités en dépit du bon sens.

     

     

     

    Après une semaine de confusion, d'approximation, les élèves sont déroutés, démotivés les enseignant.e.s sont épuisé.e.s face aux problèmes insolubles, au gaspillage d'énergie dépensé pour corriger marginalement les aberrations et pouvoir simplement travailler.

     

     

     

    Aujourd'hui, la tension est grande, la perte de confiance flagrante et la souffrance au travail une réalité au lycée E. Delacroix.

     

     

     

    Quelle déception en cette nouvelle rentrée après quatre années passées déjà particulièrement éprouvantes pour toutes celles et tous ceux qui ont à cœur de faire réussir les élèves en effectuant leur mission dans la sérénité. Le lycée Delacroix mérite mieux.

     


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